Comme vous le savez déjà si vous suivez notre page facebook, j'ai eu la chance de passer quelques jours de vacances en Juillet à Walt Disney World en Floride.
Comme promis, je vous rapporte un compte rendu de mes"Impressions marchandises" ainsi que de nombreuses photos!
L'occasion aussi de comparer l'offre de WDW avec celle de DLP et de poser un point de vue objectif, et très contemporain.
Nous terminerons aujourd'hui avec la Partie 2 : Les Parcs (voir aussi partie 1 )
Au Magic Kingdom
La boutique Art of Disney (la grande boutique d'art et de collection) prend place au sein du "Main Street Cinema" sur Main Street.
Là (entre autres) une grande collection de tableaux tapisse les murs:
Des éditions des chefs d'oeuvres de Thomas Kinkade.
A part ça, à Emporium, une série de coussins originaux:
A Hollywood Studios
La boutique Art of Disney se situe dans la zone Animation Courtyard, à la sortie de l'attraction The Art of Disney Animation.
J'y ai retrouvé la collection issue de l'exposition All Aboard de la Disney Gallery (située à Disneyland).
Elle se décline en lithographies, tableaux, plaques, verres et figurines...
Un peu plus loin, les maquettes de WDW par l'artiste miniaturiste Robert Olszewski .
Une autre boutique à ne pas manquer dans ce parc est Sid Cahuenga's One-of-a-Kind Antiques and Curios
Il s'agit d'une boutique d'antiquités du cinéma, apparemment indépendante de TWDC (on y retrouve des produits d'autres films que Disney).
Parmi les curiosités de ce magasin, beaucoup d'autographes de personnalités Disney, dont voici Adriana Caselotti (la voix originale de Blanche Neige):
Et de nombreux accessoires utilisés dans des films.
Dans ce genre, la pièce maîtresse du magasin est la véritable veste portée par Dick Van Dyke pour jouer Bert dans Mary Poppins
Prix de vente : 65 000$ (mannequin inclus!)
Partout dans les Parcs sont disséminées des "machines à Coins" (sorte d'équivalent des "Monnaies de Paris" chez nous, en beaucoup plus diversifié).
Elles permettent de presser un Penny (pièce de monnaie courante aux USA, équivalente à 1 centime) et d'y imprimer un motif, souvent un personnage Disney.
A EPCOT
La boutique Art of Disney se situe dans Future World.
On y retrouve des tableaux à nouveau.
Des Pokitpals.
Et aussi une maquette de l'attraction de Blanche Neige.
A Epcot toujours, passage au Pavillon Allemand où une boutique propose quelques œufs Disney peints à la main (des pièces très très rares).
Je n'ai ai vu que 4, et seulement à cet endroit.
J'étais surpris de voir ces quelques dernières pièces en vente dans le parc, car je croyais cette collection disparue et totalement épuisée.
Bien sur, chaque pavillon a sa collection de coins, comme ici au pavillon du Maroc:
Ainsi qu'une lithographie du Pavillon par Larry Dotson:
Il existe en fait une lithographie semblable pour chaque pavillon;
Larry Dotson a produit également produit une série de lithographies des hôtels du complexe.
Ainsi, la boutique du Grand Floridian ou du Contemporary propose sa litho dans sa boutique (car chaque hôtel a sa boutique propre).
Un concept très intéressant permettant d'emporter une représentation de son lieu de séjour. De plus, chaque pièce est signée par l'artiste.
Voir: http://larrydotson.com/WaltDisneyWorld
Après ce séjour, quelques réflexions et comparaisons au niveau offre collectible entre Walt Disney World et Disneyland Paris s'imposent au fan Disney collectionneur que je suis.
Au Magic Kingdom
La boutique Art of Disney (la grande boutique d'art et de collection) prend place au sein du "Main Street Cinema" sur Main Street.
Là (entre autres) une grande collection de tableaux tapisse les murs:
Des éditions des chefs d'oeuvres de Thomas Kinkade.
A part ça, à Emporium, une série de coussins originaux:
A Hollywood Studios
La boutique Art of Disney se situe dans la zone Animation Courtyard, à la sortie de l'attraction The Art of Disney Animation.
J'y ai retrouvé la collection issue de l'exposition All Aboard de la Disney Gallery (située à Disneyland).
Elle se décline en lithographies, tableaux, plaques, verres et figurines...
Un peu plus loin, les maquettes de WDW par l'artiste miniaturiste Robert Olszewski .
Une autre boutique à ne pas manquer dans ce parc est Sid Cahuenga's One-of-a-Kind Antiques and Curios
Il s'agit d'une boutique d'antiquités du cinéma, apparemment indépendante de TWDC (on y retrouve des produits d'autres films que Disney).
http://www.yesterland.com/sidcahuenga.html |
Parmi les curiosités de ce magasin, beaucoup d'autographes de personnalités Disney, dont voici Adriana Caselotti (la voix originale de Blanche Neige):
Et de nombreux accessoires utilisés dans des films.
Dans ce genre, la pièce maîtresse du magasin est la véritable veste portée par Dick Van Dyke pour jouer Bert dans Mary Poppins
Prix de vente : 65 000$ (mannequin inclus!)
Partout dans les Parcs sont disséminées des "machines à Coins" (sorte d'équivalent des "Monnaies de Paris" chez nous, en beaucoup plus diversifié).
Elles permettent de presser un Penny (pièce de monnaie courante aux USA, équivalente à 1 centime) et d'y imprimer un motif, souvent un personnage Disney.
A EPCOT
La boutique Art of Disney se situe dans Future World.
On y retrouve des tableaux à nouveau.
Des Pokitpals.
Et aussi une maquette de l'attraction de Blanche Neige.
A Epcot toujours, passage au Pavillon Allemand où une boutique propose quelques œufs Disney peints à la main (des pièces très très rares).
Je n'ai ai vu que 4, et seulement à cet endroit.
Bien sur, chaque pavillon a sa collection de coins, comme ici au pavillon du Maroc:
Au Pavillon Français, j'ai retrouvé la collection PARIS qui est vendue aussi à DLP !
Il existe en fait une lithographie semblable pour chaque pavillon;
Ainsi, la boutique du Grand Floridian ou du Contemporary propose sa litho dans sa boutique (car chaque hôtel a sa boutique propre).
Un concept très intéressant permettant d'emporter une représentation de son lieu de séjour. De plus, chaque pièce est signée par l'artiste.
Voir: http://larrydotson.com/WaltDisneyWorld
Comparaison avec DLP et Réflexions
Après ce séjour, quelques réflexions et comparaisons au niveau offre collectible entre Walt Disney World et Disneyland Paris s'imposent au fan Disney collectionneur que je suis.
Afin de permettre à chacun de se faire sa propre opinion, je reprendrai ici point par point l'offre des deux resorts en les comparant afin de déterminer leurs points forts et leurs points faibles.
A la fin de cela, vous retrouverez une conclusion globale, ainsi que quelques réflexions déduites sur ce qui est bien et ce qui pourrait etre amélioré à DLP.
Je commencerai ma comparaison par la Reine des collections Disney, je veux bien évidemment parler de la Walt Disney Classic Collection.
Et bien étonnamment, l'offre de WDW était assez limitée sur ce point. Certes, il en avait dans chaque magasin Art of Disney soit dans 4 boutiques, mais au niveau de Walt Disney World, c'est très peu.
En comparaison, Disneyland Paris, sur un territoire bien moindre, possède 5 boutiques vendant des WDCC, soit une de plus qu'en Floride. Alors, on pensera qu'une fois à l'intérieur, le choix doit être très large et les vitrines, pleines à craquer. Pas du tout. Au contraire, on retrouve des vitrines peu fournies, avec surtout les pièces actuelles.
Je ne sais pas si cela est dû à la frénésie des acheteurs Floridiens, mais je dirais plutôt qu'étant donné que les États-Unis comptent beaucoup de vendeurs de WDCC (parfois plusieurs par états), les Parcs Disney ne sont pas nécessairement les références en ce domaine.
Rappelons qu'en France, seule Disneyland Paris (et un magasin de Grenoble) proposent des WDCC.
C'est donc une configuration très différente, qui place néanmoins DLP en tête dans ce domaine.
Abordons maintenant les Vinylmations et les Pin's .
Pour les Vinylmation, ma faveur va nettement à Walt Disney World. L’opulence des séries y est sans aucune comparaison avec Disneyland Paris, qui à coté fait figure d'amateur. WDW est avec Disneyland (CA) l'un des deux poumons de la collection, et ça se voit.
Toutes les sorties se font à DStreet, la boutique dédiée aux Vinyls au Downtown Disney, dans une joyeuse frénésie et avec un sérieux, un professionnalisme de la part de l'organisation du parc, que DLP ferait bien de prendre en exemple...
J'ai cependant été surpris de noter la concentration de tout les Vinyls spéciaux à DStreet (sets limités, preview, etc...). En effet, à DLP la distribution et beaucoup plus uniforme: on retrouve les mêmes séries à Harrington's, au Pueblo Trading Post, au Disney Village et aux WDS. Cela s'explique sans doutes par des distances réduites. A WDW, j'ai assisté à la sortie des Park #9 à DStreet, et deux jours après cette sortie, je ne les voyais toujours pas au Magic Kingdom par exemple. Un détail qui peut être dérangeant.
Pour les Pin's, j'ai un avis plutôt mitigé. Bien sûr, il y a plus de modèles différent à WDW. L'échelle étant supérieure, lorsqu'on sort 10 pin's à Paris, on en sort 50 à Orlando. L'offre s'en ressent. Cependant, j'ai noté une certaine stagnation depuis mon dernier séjour (il y a deux ans), et j'ai finalement repris l'avion avec seulement trois pin's en poche! Je n'ai pas été attiré par les pin's proposés (et ce n'est pas faute de les avoir suffisamment vu, car les boutiques et les rayons sont nombreux). La raison de cela est, je crois, que les plus beaux pin's, les pin's limités et spéciaux, sont réservés aux collectionneurs et ne se retrouvent finalement jamais dans les parcs, mais seulement lors des évènements (très très nombreux là bas). Il y a donc deux mondes: d'un coté les pin's des parcs pour les touristes, et de l’autre : les pin's des évènement pour les traders.
A Disneyland Paris, chacun sait que ces deux "mondes" sont mélangés, il est commun de retrouver les pin's d'évènements dans le circuit courant, parfois encore longtemps après. Le mélange des pin's limités et des pin's normaux tire l'ensemble vers le haut. Et bien que moins nombreux, les pin's de DLP sont aussi beaux voir parfois plus beaux encore que ceux de Floride (et ils ont une valeur non négligeable dans le marché d'échange international).
DLP n'a donc pas à rougir vis à vis de son grand frère américain sur ce point car quoiqu'on en dise, une production plus limitée est souvent plus soignée qu'une production de masse.
Passons maintenant aux Tableaux, giclées, lithographies et autres objets d' art pictural Disney.
A ce niveau, DLP a un très long chemin à faire. Comme le montre les photos ci-dessus, les boutiques d'art regorgent de tableaux. Les murs sont littéralement pavés de tableaux Disney tous plus orignaux les uns que les autres, réalisés par une foule d'artistes licenciés. Les lithographies se trouvent en abondance à Walt Disney World, pour tout les prix, tout les sujets et tout les formats.
A coté de cela, DLP avec sa petite dizaine de modèles partagés entre Harrington's et la Disney Gallery fait figure de canard boiteux... Aucuns doutes à ce sujet, WDW l'emporte haut la main.
Un domaine qui est plutôt indépendant des parcs et que je n'aborderai donc pas trop : les Livres Disney. A nouveau, WDW déploie une offre supérieure, mais il faut relativiser cela par le fait que la plupart des livres Disney spécialisés sont édités en anglais. WDW n'a pas de complexe à écouler des livres sur l' Animation, là où DLP se limite aux (quelques) livres sur les parcs et l'Imagineering (et encore). Mais ce problème dépend plutôt des Éditions Disney que des parcs, laissons le donc de coté.
Revenons une dernière fois aux Collectibles en évoquant plusieurs collections, dont Arribas. Arribas est aussi bien développé à DLP où l' on peut déjà retrouver la majorité des produits intéressants. WDW domine par quelques collections Arribas supplémentaires, dont beaucoup d'objets de bois, et le fait qu' Arribas ait ses quartiers généraux établis sur place.
Je n'oublie pas enfin les différentes collections Olszewski . La comparaison est vite faire étant donné que DLP n'en distribue aucune à ce jour (remarquez cette mention, signe de mon espoir inavoué :- ).
On retrouve des Pokitpals en nombre, des Gallery of Light tapissant un mur entier, et les Maquettes de Main Street. Comme je l'ai déjà dit plusieurs reprises, je préfère les maquettes de Disneyland à celles de WDW, car plus nombreuses et plus fines. Disneyland domine par ailleurs Disney World au niveau Olszewski, en raison des maquettes mais aussi car l'artiste lui même y apparait plus souvent (ses studios sont basés en Californie).
J'arrive au bout de mes observations sur les collections, et je remarque avoir oublié les Disney Traditions et les Lenox. C'est qu'ils sont assez transparents là bas, perdus dans le flots des autres marchandises. J'ai noté là aussi leur recule depuis mon dernier séjour, qui s'explique, comme les WDCC plus haut, par le fait que ces deux collections soient bien plus distribuées dans le pays. Pour les Disney Traditions, moins de choix là bas que chez certains détaillants en Europe ! Une observation sur le prix qui est nettement moindre en Amérique, là où DLP pratique je ne sais pourquoi des prix absolument excessifs, jouant sur un aspect précieux qui n'en est pas auprès du consommateur mal informé (la différence sur certaines pièces, en tenant compte du change euro/dollars est parfois très impressionnante).
Merci pour votre attention!
A la fin de cela, vous retrouverez une conclusion globale, ainsi que quelques réflexions déduites sur ce qui est bien et ce qui pourrait etre amélioré à DLP.
Je commencerai ma comparaison par la Reine des collections Disney, je veux bien évidemment parler de la Walt Disney Classic Collection.
Et bien étonnamment, l'offre de WDW était assez limitée sur ce point. Certes, il en avait dans chaque magasin Art of Disney soit dans 4 boutiques, mais au niveau de Walt Disney World, c'est très peu.
En comparaison, Disneyland Paris, sur un territoire bien moindre, possède 5 boutiques vendant des WDCC, soit une de plus qu'en Floride. Alors, on pensera qu'une fois à l'intérieur, le choix doit être très large et les vitrines, pleines à craquer. Pas du tout. Au contraire, on retrouve des vitrines peu fournies, avec surtout les pièces actuelles.
Je ne sais pas si cela est dû à la frénésie des acheteurs Floridiens, mais je dirais plutôt qu'étant donné que les États-Unis comptent beaucoup de vendeurs de WDCC (parfois plusieurs par états), les Parcs Disney ne sont pas nécessairement les références en ce domaine.
Rappelons qu'en France, seule Disneyland Paris (et un magasin de Grenoble) proposent des WDCC.
C'est donc une configuration très différente, qui place néanmoins DLP en tête dans ce domaine.
Abordons maintenant les Vinylmations et les Pin's .
Pour les Vinylmation, ma faveur va nettement à Walt Disney World. L’opulence des séries y est sans aucune comparaison avec Disneyland Paris, qui à coté fait figure d'amateur. WDW est avec Disneyland (CA) l'un des deux poumons de la collection, et ça se voit.
Toutes les sorties se font à DStreet, la boutique dédiée aux Vinyls au Downtown Disney, dans une joyeuse frénésie et avec un sérieux, un professionnalisme de la part de l'organisation du parc, que DLP ferait bien de prendre en exemple...
J'ai cependant été surpris de noter la concentration de tout les Vinyls spéciaux à DStreet (sets limités, preview, etc...). En effet, à DLP la distribution et beaucoup plus uniforme: on retrouve les mêmes séries à Harrington's, au Pueblo Trading Post, au Disney Village et aux WDS. Cela s'explique sans doutes par des distances réduites. A WDW, j'ai assisté à la sortie des Park #9 à DStreet, et deux jours après cette sortie, je ne les voyais toujours pas au Magic Kingdom par exemple. Un détail qui peut être dérangeant.
Pour les Pin's, j'ai un avis plutôt mitigé. Bien sûr, il y a plus de modèles différent à WDW. L'échelle étant supérieure, lorsqu'on sort 10 pin's à Paris, on en sort 50 à Orlando. L'offre s'en ressent. Cependant, j'ai noté une certaine stagnation depuis mon dernier séjour (il y a deux ans), et j'ai finalement repris l'avion avec seulement trois pin's en poche! Je n'ai pas été attiré par les pin's proposés (et ce n'est pas faute de les avoir suffisamment vu, car les boutiques et les rayons sont nombreux). La raison de cela est, je crois, que les plus beaux pin's, les pin's limités et spéciaux, sont réservés aux collectionneurs et ne se retrouvent finalement jamais dans les parcs, mais seulement lors des évènements (très très nombreux là bas). Il y a donc deux mondes: d'un coté les pin's des parcs pour les touristes, et de l’autre : les pin's des évènement pour les traders.
A Disneyland Paris, chacun sait que ces deux "mondes" sont mélangés, il est commun de retrouver les pin's d'évènements dans le circuit courant, parfois encore longtemps après. Le mélange des pin's limités et des pin's normaux tire l'ensemble vers le haut. Et bien que moins nombreux, les pin's de DLP sont aussi beaux voir parfois plus beaux encore que ceux de Floride (et ils ont une valeur non négligeable dans le marché d'échange international).
DLP n'a donc pas à rougir vis à vis de son grand frère américain sur ce point car quoiqu'on en dise, une production plus limitée est souvent plus soignée qu'une production de masse.
Passons maintenant aux Tableaux, giclées, lithographies et autres objets d' art pictural Disney.
A ce niveau, DLP a un très long chemin à faire. Comme le montre les photos ci-dessus, les boutiques d'art regorgent de tableaux. Les murs sont littéralement pavés de tableaux Disney tous plus orignaux les uns que les autres, réalisés par une foule d'artistes licenciés. Les lithographies se trouvent en abondance à Walt Disney World, pour tout les prix, tout les sujets et tout les formats.
A coté de cela, DLP avec sa petite dizaine de modèles partagés entre Harrington's et la Disney Gallery fait figure de canard boiteux... Aucuns doutes à ce sujet, WDW l'emporte haut la main.
Un domaine qui est plutôt indépendant des parcs et que je n'aborderai donc pas trop : les Livres Disney. A nouveau, WDW déploie une offre supérieure, mais il faut relativiser cela par le fait que la plupart des livres Disney spécialisés sont édités en anglais. WDW n'a pas de complexe à écouler des livres sur l' Animation, là où DLP se limite aux (quelques) livres sur les parcs et l'Imagineering (et encore). Mais ce problème dépend plutôt des Éditions Disney que des parcs, laissons le donc de coté.
Revenons une dernière fois aux Collectibles en évoquant plusieurs collections, dont Arribas. Arribas est aussi bien développé à DLP où l' on peut déjà retrouver la majorité des produits intéressants. WDW domine par quelques collections Arribas supplémentaires, dont beaucoup d'objets de bois, et le fait qu' Arribas ait ses quartiers généraux établis sur place.
Je n'oublie pas enfin les différentes collections Olszewski . La comparaison est vite faire étant donné que DLP n'en distribue aucune à ce jour (remarquez cette mention, signe de mon espoir inavoué :- ).
On retrouve des Pokitpals en nombre, des Gallery of Light tapissant un mur entier, et les Maquettes de Main Street. Comme je l'ai déjà dit plusieurs reprises, je préfère les maquettes de Disneyland à celles de WDW, car plus nombreuses et plus fines. Disneyland domine par ailleurs Disney World au niveau Olszewski, en raison des maquettes mais aussi car l'artiste lui même y apparait plus souvent (ses studios sont basés en Californie).
J'arrive au bout de mes observations sur les collections, et je remarque avoir oublié les Disney Traditions et les Lenox. C'est qu'ils sont assez transparents là bas, perdus dans le flots des autres marchandises. J'ai noté là aussi leur recule depuis mon dernier séjour, qui s'explique, comme les WDCC plus haut, par le fait que ces deux collections soient bien plus distribuées dans le pays. Pour les Disney Traditions, moins de choix là bas que chez certains détaillants en Europe ! Une observation sur le prix qui est nettement moindre en Amérique, là où DLP pratique je ne sais pourquoi des prix absolument excessifs, jouant sur un aspect précieux qui n'en est pas auprès du consommateur mal informé (la différence sur certaines pièces, en tenant compte du change euro/dollars est parfois très impressionnante).
Conclusions
Les Forces et les Faiblesses de Walt Disney World
Il faut constater d'abord que la culture Disneyenne est beaucoup plus forte quantitativement aux États-Unis que nul par ailleurs au monde (car berceau de la compagnie).
WDW jouit donc d'une grande audience de fans et de collectionneurs Disney, et par conséquent presque n'importe quel produit les visant spécifiquement est sûr de trouver preneur en raison de cette forte diversité de gouts.
Grâce à cette confiance , WDW peut déployer à volonté une grande diversité de collections et de produits différents, sans trop de risques.
En visant cette manne de consommateurs dépensiers mais exigeants, WDW organise de nombreux évènements et a une forte organisation spécifique faisant de de chaque sortie nouvelle un évènement en soi . Ces évènements réguliers sont l'occasion de sortir de nouveaux produits, qui sont y sont souvent entièrement écoulés et ne se retrouvent donc pas dans les parcs.
Comme constaté au niveau des pin's ici plus haut, il y a donc un vrai fossé entre les marchandises des évènements et celles des Parcs.
Les collectionneurs sont par ailleurs beaucoup plus nombreux à être actifs sur le web, les forums et les réseaux sociaux, en attente constante de ces nouveautés qu'ils encensent et communiquent donc.
WDW (comme Disneyland) sait communiquer via ses sites officiels et ses réseaux sociaux pour présenter ses produits et déjà, susciter des acheteurs.
Qui est le Meilleur pour les collectionneurs ?
Walt Disney World est supérieur à Disneyland Paris au niveau de la diversité des collections et des marchandises proposées.
Cela s'explique avant par deux éléments fondamentaux: une différence de culture et une différence d'échelle.
Il est évident que WDW qui couvre 111 km2, soit un territoire 5 fois plus grand que Disneyland Paris (22,30 km2) remplisse ses boutiques avec plus de marchandises.
Cependant, Disneyland Paris se défend bien.
Qualitativement, il serait stupide de dire - suivant l'échelle ci-dessus - que l'offre de DLP est "5 fois inférieure à celle de WDW".
DLP est un comptoir non-négligeable et sa situation est totalement différente, à nouveau en terme de culture et d'échelle.
Premièrement, ces distances réduites et ces boutiques beaucoup plus concentrées amènent à des surfaces de vente moindres. La diversité s'en ressent forcément.
Mais deuxièmement, on remarque l’opulence des WDCC, des Disney Traditions et des Lenox.
Là où WDW a assez peu de produits Enesco, DLP en remplit ses vitrines, plutôt que d'aller chercher d'autres collections Disney.
Pourquoi, dirons nous, ne pas faire "comme aux États-Unis" ? Pourquoi ne pas proposer plus de produits "de luxe" ?
Car c'est prendre un risque.
Le risque évident de ne pas les vendre, qui rend frileux les responsables des achats...
Comment Disneyland Paris pourrait-il s'améliorer ?
Du point de vue de DLP, la façon la plus simple de limiter le risque tout en satisfaisant la demande des amateurs est de limiter le stock.
C'est un phénomène qui s'est amorcé récemment, au niveau des Vinylmations, on a ainsi eu quelques sets totalement inattendus au Pueblo en quantités anecdotiques.
Dans le même genre, on nous a annoncé "quelques" poupées Precious Moment pour le fraichement ouvert World of Disney, exclusivement vendues dans celui-ci.
Le phénomène s’amorce donc.
Plus spécifiquement maintenant, une boutique dédiée aux Vinylmations (et aux pin's?) de type DStreet serait vraiment adéquate à Disneyland Paris. Certes, nous avons le Pueblo, mais le Pueblo n'est qu'un magasin périodique, un bâtiment décalé qui plus est.
Par ailleurs, l'offre de DLP devrait se voir enrichie par les produits Olszewski (ce n'est pas faute de l' avoir répété...) qui ne pourraient qu' élever l'offre collectible vers le haut.
Au niveau des tableaux, je ne m'avancerais pas trop en recommandations, tout simplement parce que l’intérêt européen sur ce sujet n'est pas avéré ...
Par contre, au niveau des Gammes de produits, DLP devrait faire un effort en direction des produits repris sous l'appellation "Theme Park Authentic". J'ai remarqué que DLP renouvelait ses gammes marchandises selon ses saisons, chacune apportant son lot d'objets identiques entre l'une et la suivante, ne variant que par le graphique appliqué.
Un détail simple dans ce domaine: les Ear Hats sont délaissés à DLP.
Il faudrait donc des gammes régulières sur les Attractions classiques du Royaume Magique.
Ou peut etre en prenant exemple sur les marchandises des expositions de la Disney Gallery (citées plus haut), qui à WDW sont un vrai élément dynamisant.
C'est un phénomène qui s'est amorcé récemment, au niveau des Vinylmations, on a ainsi eu quelques sets totalement inattendus au Pueblo en quantités anecdotiques.
Dans le même genre, on nous a annoncé "quelques" poupées Precious Moment pour le fraichement ouvert World of Disney, exclusivement vendues dans celui-ci.
Le phénomène s’amorce donc.
Plus spécifiquement maintenant, une boutique dédiée aux Vinylmations (et aux pin's?) de type DStreet serait vraiment adéquate à Disneyland Paris. Certes, nous avons le Pueblo, mais le Pueblo n'est qu'un magasin périodique, un bâtiment décalé qui plus est.
Par ailleurs, l'offre de DLP devrait se voir enrichie par les produits Olszewski (ce n'est pas faute de l' avoir répété...) qui ne pourraient qu' élever l'offre collectible vers le haut.
Au niveau des tableaux, je ne m'avancerais pas trop en recommandations, tout simplement parce que l’intérêt européen sur ce sujet n'est pas avéré ...
Par contre, au niveau des Gammes de produits, DLP devrait faire un effort en direction des produits repris sous l'appellation "Theme Park Authentic". J'ai remarqué que DLP renouvelait ses gammes marchandises selon ses saisons, chacune apportant son lot d'objets identiques entre l'une et la suivante, ne variant que par le graphique appliqué.
Un détail simple dans ce domaine: les Ear Hats sont délaissés à DLP.
Il faudrait donc des gammes régulières sur les Attractions classiques du Royaume Magique.
Ou peut etre en prenant exemple sur les marchandises des expositions de la Disney Gallery (citées plus haut), qui à WDW sont un vrai élément dynamisant.
Merci pour votre attention!
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